Une distinction qui était attendue depuis la commémoration de la libération de Bormes le 17 août dernier, date où le Président Emmanuel Macron avait salué « son courage, sa force d’âme, source d’inspiration » et avait annoncé sa volonté de l’élever au grade de commandeur de la Légion d’honneur.
Un honneur accueilli avec joie et fierté «...et en mémoire de mes camarades, mes frères d’armes qui auraient mérité tout autant une telle décoration » a précisé Pierre Velsch.
L’occasion pour le vétéran d’expliquer « La nuit du 14 au 15 août 1944, nous avions pour mission de détruire les batteries du Cap Nègre pour permettre aux troupes alliées de débarquer en sécurité et ensuite de couper les routes nationales pour empêcher l’arrivée des renforts allemands...". "Ces deux années et demi dans les commandos d’Afrique ont été parmi les plus belles de ma vie" a précisé l’enfant du village de Kouba dans les environs d’Alger, avant d’avouer avec malice avoir falsifié la signature de son père pour pouvoir s’engager à 17 ans !
Cette promotion, Patrice Caserio, maître de cérémonie des commémorations la souhaitait depuis trois ans et œuvrait en toute discrétion pour que l’ancien héros de guerre de 96 ans soit honoré.
La célèbre silhouette au béret militaire bien connue des Borméens est familière des enfants de la commune. En effet, lors des évènements commémoratifs, Pierre Vesch ne manque jamais une occasion d’échanger avec la jeune génération pour lui transmettre la mémoire du conflit « …afin que l’Histoire ne se répète jamais ».
Une distinction honorifique pour un homme qui a servi son pays d’une façon exceptionnelle saluée par le maire, François Arizzi.
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