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Les monuments

Bormes les Mimosas possède un patrimoine exceptionnel à découvrir, au fil des saisons... De notre Dame de Constance jusqu'au Fort de Brégançon, l'histoire se dévoile au travers des vieilles pierres...

Notre dame de Constance

Notre dame de Constance

Au sommet de la colline de Bormes les Mimosas qui culmine à 324 m, la chapelle de Notre Dame de Constance, édifice de style roman, fut construite au XIIe S. par les Chartreux de la Verne sur la demande de Constance de Provence, fille de Robert le Pieux.

On peut l’atteindre par le sentier bordé d’oratoires qui débute derrière le château. De la chapelle, un point de vue panoramique sur le village et les Iles d’Hyères s’offre aux yeux du promeneur. C’est également un point de repère pour les marins qui naviguent au large des côtes.

La Chapelle St François de Paule

Chapelle St François de Paule

Elle fut élevée en 1560 par les Borméens reconnaissants envers Francesco Martotillo devenu Saint-François de Paule.

Ce moine calabrais né en 1416 détient des dons de guérisseur. Appelé par le Roi Louis XI alors malade, celui-ci fait escale au Cap Gouron et demande la miséricorde de Dieu pour sauver le village du fléau. Il devient alors le Saint Patron du village que l’on fête le 4 mai.

Sa statue érigée devant l’entrée est installée en 1791.

La chapelle a échappé aux destructions de l’époque révolutionnaire grâce au citoyen Courme qui l’acquiert comme bien national en 1791 et la rend en 1827 à la paroisse. A l’intérieur, un rétable du XVIIIe est élevé à la gloire du Saint Patron. Un modeste cimetière jouxte l’édifice. On y découvre le tombeau de Jean-Charles Cazin, peintre originaire de Samer qui voulut y être enterré.

Les vitraux de la chapelle ont été restaurés en 1993 par un maître verrier dans la pure tradition de l’art du vitrail. Ce travail d’orfèvre est constitué de 2 500 pièces en verre soufflé à la bouche et serti de plomb. Cette réalisation évoque la vie de Saint-François de Paule et représente la faune et la flore de notre région. Un oculus représentant le visage du saint homme est placé au-dessus de la porte d’entrée.

L'Eglise Saint-Trophyme

L'église Saint-Trophyme

L’église fut construite à la place d’un modeste édifice roman dont il reste de discrets vestiges.

Elle remplaçait alors l’église paroissiale du château devenue trop petite et dangereuse. Huit années furent nécessaires entre 1775 et 1783 pour la construire telle que nous la connaissons aujourd’hui. Dédiée à Saint-Trophyme, évêque d’Arles du Vème siècle, elle est constituée de trois nefs et possède une cloche datant de 1684, six bustes reliquaires placés dans les piliers comme dans de nombreuses églises provençales. En 1998 , des travaux de restauration ont été entrepris à l’intérieur de l’édifice et des fresques datant de sa construction ont été découvertes : ainsi peut-on admirer dans le chœur, Dieu le Père, l’autel de la Vierge avec ses drapés et ses anges.

Le château des Seigneurs de Fos

Château des Seigneurs de Fos

Entre 940 et 1257, la souveraineté des vicomtes de Marseille, puissants seigneurs de la terre de Fos s’étend sur de nombreuses villes de Provence telles que Toulon, Marseille, Cassis. La seigneurie de Bormes fait partie des terres qu’ils dominent.

Roger de Fos, 1er Seigneur de Fos fait édifier le château en 1257 sur un étroit plateau qui domine le village à 180 m d’altitude. La construction de celui-ci se poursuivra jusqu’au XIVe siècle.

En 1589, pendant les guerres de religion, les habitants font le siège du château et tuent le seigneur Pompée de Grasse alors Baron de Bormes.

En 1654, le seigneur de Covet, quitte le château pour s’installer dans une demeure hors des remparts et le cède aux Religieux Minimes. L’édifice devient alors un couvent. Puis en 1767, les religieux trop peu nombreux assistent à la vente aux enchères du monument comme bien national. Un « sans culotte de la révolution » le rachète et signe la fin des seigneurs de Bormes. Après la Révolution le château verra se succéder divers acquéreurs.

En 1791, le château encore intact sert de caserne aux soldats qui rejoignent les armées de la république.

A partir de 1900, le château à moitié démoli est racheté par plusieurs particuliers qui le restaurent tout en conservant les extérieurs en ruine de  l’édifice.

Il fut classé monument historique le 12 janvier 1931.

Le Fort de Brégançon

Le Fort de Brégançon

Brégançon est un îlot rocheux de 35 m de hauteur, aujourd’hui relié à la côte par une jetée longue de 150 m.

De tout temps, la forteresse de Brégançon fut convoitée pour sa situation géographique qui permettait la surveillance et la défense des rades de Hyères et de Toulon.

Situé près des mines de plomb argentifère du Cap Bénat et du grenat almandin de La Verne, 400 ans avant J-C, les Grecs y installent un comptoir pour le commerce avec les Ligures. Plus tard, Brégançon devient un repaire de corsaires.

Tout d’abord seigneurie des Vicomtes de Marseille, puissants seigneurs de la terre de Fos, Brégançon est sujet à toutes les convoitises. De gré ou de force, au travers des siècles la presqu’île passe aux mains de plusieurs maîtres rattachés à la couronne de France.

En 1257, Charles d’Anjou, devenu Comte de Provence par son mariage le fait réparer et armer. En 1483, le dernier seigneur de Provence, Charles du Maine lègue le comté au roi de France Louis XI.

La presqu’île sera le lieu de combats meurtriers comme en 1408 contre les sarrasins et en 1578 lors de la guerre entre protestants et catholiques.

En 1793, Bonaparte alors capitaine d’artillerie fait réarmer le fort lors du conflit avec la flotte anglo-espagnole.

L’édifice sera classé monument historique en 1924 et institué résidence présidentielle en 1968.

Pierre-Jean Guth, architecte de la marine nationale, grand prix de Rome, transforma le fort en une résidence d'été agréable tout en respectant ce qui restait de la vieille forteresse. Si le Général de Gaulle a fort peu profité des charmes de Brégançon, les présidents Pompidou, Giscard D'Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarkozy y ont tour à tour séjourné.

Le Président François Hollande, venu au Fort en 2012 a décidé de l'ouvrir au public. Il se visite désormais via les réservations à l’office de tourisme (faire lien vers la page de l’office pour les réservations).

Le musée Art et Histoire

Le Musée Art et Histoire

Crée par le peintre E.C. Bénézit, le musée possède une collection de peintures du XIXe et XXe s où l’on peut admirer entre autres les œuvres de Jean-Charles Cazin, H.E. Cross, T. Van Rysselberghe, Carrier-Belleuse.

C’est dans le cadre d’une magnifique demeure du 18ème siècle située au bas de la rue Carnot, aux plafonds de pierres impressionnants,  que le musée accueille ses visiteurs. D’abord utilisée comme prison, mairie ou école de garçons, cette bâtisse est désormais un lieu essentiel de la vie culturelle borméenne avec de nombreuses expositions, conférences et évènements.